La Rizzomobile

Un local de campagne mobile pour etre au plus prés des citoyens.

vendredi 26 décembre 2008

« Quand je serai grand, je serai Tony Montana! »


Par Stefan Gouzouguec, professeur à Aubervilliers, auteur de l'article « Monsieur Darcos, assumez vos choix éducatifs! » publié sur rue 89 et sur changer-Deuil.

Il y a quelques semaines, j'ai pu voir naître une mafia dans une classe de 5e d'un collège " ambition réussite " de Seine-Saint-Denis.
L'idée en est venue au délégué, capitaine de son équipe de foot, qui menace de tuer tout le monde lorsqu'on le provoque, même pour plaisanter. Cet élève est par ailleurs un très bon orateur, il l'a prouvé lors de l'élection des délégués de classe. Il a recruté deux des plus fidèles clients du bureau de la conseillère d'éducation et recordmen du nombre de rapports dans la classe, bref des petits gars qui n'ont pas froid aux yeux, comme hommes de main. Leur première mission a été d'aller brasser une petite peste bien gentille, oh, pas grand chose, juste la bousculer sans lui faire de mal. C'est par elle que la conseillère d'éducation et moi-même avons appris l'existence de cette mafia. Lorsque j'ai évoqué le problème en heure de vie de classe, j'ai appris qu'ils avaient proposé à d'autres de rejoindre leur organisation, dont l'autre déléguée, une demoiselle sérieuse, travailleuse au caractère bien trempé, avec la tête sur les épaules. Une commission anti-mafia dirigée par la conseillère d'éducation s'est occupée de faire avorter dans l'oeuf cette " organisation criminelle " naissante, sans conséquence pour les diverses parties impliquées.
Ces élèves n'ont au bout du compte rien fait d'autre que structurer leur groupe et chaque personnalité a pris le rôle qu'elle jouait en électron libre. Il n'en reste pas moins que les collégiens des quartiers difficiles ont une admiration très forte pour la mafia, dont ils respectent les codes. Ainsi il est très difficile " d'enquêter " sur les bêtises qu'ils commettent, car même les bons élèves respectent la loi du silence et répondent lorsqu'on les questionnent qu'ils ne sont pas des " poucaves " (des balances). Nos collégiens ne rêvent plus, comme les générations précédentes, de devenir médecins, pompiers, militaires, infirmière et je dirais même plus Zidane. Non, leur héros, c'est Tony Montana dans Scarface, le type parti de rien qui s'est fait une place de premier choix par la violence, en respectant un système de valeur parallèle à la " société officielle ".
La mafia de ma classe de 5e s'est en réalité autodissoute lorsque je leur ai rappelé qu'ils n'avaient pas encore quitté le collège, qu'ils avaient encore la possibilité de réussir dans la vie autrement que dans le crime organisé. Il faut dire que ce n'est pas une classe de mauvais bougres. Les plus grands qui sont en 3e, n'en font pas un sujet de plaisanterie, certains d'entre eux ont déjà intégré la petite délinquance et le paient très cher. Scarface ne reste malheureusement pour eux que du cinéma grand public américain.
Sans le savoir, ces collégiens ont illustré l'explication de la construction d'un ghetto telle que l'explique le sociologue Didier Lapeyronnie dans l'entretien qu'il a accordé au quotidien Le Monde le 30 décembre 2008 à propos de son ouvrage le Ghetto urbain (éd. Robert Laffont, 2008) : " [...] les ghettos se construisent autant par l'extérieur - cela correspond aux effets de la ségrégation sociale et raciale - que par l'intérieur - l'élaboration d'une organisation sociale qui permet de compenser un peu les blessures infligées par la société."

Cet article amène à deux remarques:
Afin de démystifier la mafia, il est possible d'étudier en classe les films qui font tant fantasmer les jeunes. D'autre outils pédagogiques existent : Brancaccio
En outre, l'État ne sortira pas grandi auprès des jeunes si le pouvoir politique laisse les forces de l'ordre procèder à des déscentes "anti-drogues" dans les collèges : article Libération

dimanche 21 décembre 2008

Esprit de Noël à Deuil la barre


Le samedi 20 décembre, la municipalité organisait une animation de Noël. Sur la place des victimes du V2, le père Noël avait fait une halte. Il acceuillait les enfants et posait pour une photo souvenir. Puis, les Deuillois ont pu apprècier un spéctacle pyrotechnique de qualité (contrastant avec celui de l'année dernière et surtout celui du 14 juillet).
Pour ma part, la bande sonore était encore un peu trop forte mais comme l'esprit de Noël n'a pas encore totalement disparu, je dirais que les familles présentes ont passé un très agréable moment.

Meilleurs voeux à tous les Deuilois et les Deuiloises

lundi 15 décembre 2008

Nous entrons dans la période de débat budgétaire …

Celle-ci permet de fixer les objectifs de la majorité municipale et les moyens dont elle va se doter pour réaliser son programme. Notre groupe sera particulièrement vigilant au maintien des équilibres et ce d'autant que nous sommes dans un contexte difficile. Ce dernier peut schématiquement trouver 3 raisons :
La première réside dans la crise économique que nous traversons. Les signes d'un ralentissement notable des transactions immobilières vont se faire sentir. Ils entraîneront automatiquement une baisse des rentrées fiscales pour notre commune. Les difficultés actuelles du système bancaire rendront plus difficile le recours à l'emprunt pour notre commune comme pour toutes les collectivités locales.
La seconde réside dans les conséquences désastreuses que pourrait avoir une décision du gouvernement (repoussée à ce jour) d'exclure certaines communes, dont Deuil-la-Barre, du bénéfice de la dotation de solidarité urbaine qui assure une source non négligeable de financement communal. Que cette décision soit prise à court ou moyen terme, on peut légitimement augurer des temps futurs difficiles.
Enfin la troisième réside dans la dégradation évidente du pouvoir d'achat de chacun d'entre nous. Alors que le candidat Sarkozy avait fait de la bataille du pouvoir d'achat son argument central, le Président Sarkozy reste d'une réelle inefficacité pour enrayer l'érosion constante de notre pouvoir d'achat. On aura beau jeu de nous expliquer que toutes les contraintes extérieures et le contexte financier (largement entretenu par la politique du Président) en sont la cause, chacun de nous ne peut que constater l'envolée bien réelle des prix, la difficulté quotidienne à gérer un budget, les choix dramatiques que nombre de nos concitoyens sont obligés de faire : se soigner et se nourrir correctement, travailler au delà de ce que physiquement on peut endurer, sacrifier les loisirs... La dégradation de la situation de nos concitoyens et l'échec de la politique gouvernementale qui en un an et demi se révèle dans l'incapacité d'y remédier, laisse à penser que nous devrons faire face à une demande croissante de solidarité de nos concitoyens. La situation budgétaire de notre commune et son niveau d'endettement ne permettront sans doute pas d'y faire face à la hauteur des légitimes attentes.

Daniel Boulain
Pour le Groupe « Deuil-la-Barre, l’Avenir au Cœur »


Permanence à la Mairie le deuxième samedi du mois de 10 h à 12 h.

lundi 8 décembre 2008

Quelques petites notes…. de musique

Comme beaucoup de deuillois, j’aime la musique et ses mélodies qu’elles soient jouées ou chantées. Ce sont toujours des moments de bonheur que l’on parsème aux nombreux spectateurs qui viennent remplir les salles des fêtes : c’est cela, la magie du spectacle.


Le hasard de la programmation a voulu que j’assiste récemment à deux concerts donnés l’un sur Deuil-la-Barre (« le concert, Negro Spirituals »), et l’autre sur Soisy-sous-Montmorency (« la Bande originale) dans le cadre d’un travail commun entre différentes écoles de musique de la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM).


Je voulais tout d’abord, par ce petit article, saluer la qualité d’interprétation de nos jeunes artistes : ceux du lycée Camille Saint-Saëns et du collège Denis Diderot entrainés par Virginie Corret pour le premier concert et ceux de l’école de musique Maurice Cornet sous la direction de Marléni Batola pour le second. Chacun dans leur domaine (musique et chant) ont su apporter le meilleur d’eux-mêmes pour notre plus grand plaisir.


Il me parait important d’insister sur les efforts fournis par les deux responsables cités ci-dessus pour donner à de nombreux enfants, venus de tous horizons, un premier contact vocal ou instrumental, travail couronné par une mise à l’épreuve devant un vrai public. Quoi de mieux que la musique pour donner confiance aux enfants dans leurs capacités mais aussi (pourquoi pas ?) pour révéler des vocations… ?


Enfin, dernière nouvelle : Deuil-la-Barre est prête à ouvrir son répertoire à la musique contemporaine : dès le début de l’année prochaine, une place sera donnée à la guitare et à la basse électrique. De quoi donner une chance à de nouveaux enfants deuillois ?


Daniel Boulain
Président du Groupe « Deuil-la-Barre, L’avenir au cœur »

lundi 1 décembre 2008

La maison de la réussite éducative à Deuil la barre : merci à l'opposition?

Samedi 15 novembre, les conseillers municipaux étaient invités à l’inauguration de la maison de la réussite éducative. Parmi l’équipe de l’Avenir au Cœur, 3 conseillers municipaux étaient présents : Mireille Le Méro, Bernard Roze et moi-même (Marie Pénicaud membre de la commission municipale de la politique de la ville).

La maison de la réussite éducative est une structure située dans le quartier des Mortefontaines (84 rue de la barre, en photo) qui regroupe quelques bureaux et surtout un lieu d’accueil pour les parents, les enfants et les adolescents, seuls ou accompagnés. Le lieu fonctionne déjà depuis plus de 6 mois, mais l’équipe vient seulement de se compléter. Nous les avons rencontrés : ils sont jeunes et motivés, ils sont psychologues, assistante sociale, éducateur spécialisé ou assistante. Nous avons également rencontré les partenaires que sont la direction du collège, l’infirmière du collège, des représentants de l’école élémentaire, des professionnels de la petite enfance, la FCPE (association de parent d’élève). Tous sont intéressés pour mettre en place un travail commun.

L’objectif de la structure est d’accueillir les enfants, les parents ou les familles en difficulté : une écoute simple, une prise en charge sur place ou une orientation. Il s’agit également de mettre en place des groupes de parole ou des animations de groupe autour d’un thème permettant d’aborder la parentalité. Bref, il s’agit d’une aide ou d’un soutien aux parents et aux enfants dont l’objectif de prévenir les plus grosses difficultés.

Parmi tous les projets évoqués, j’ai retenu, en particulier, l’idée d’une coopération avec le collège tout proche, afin de prendre en charge des collégiens en difficultés et un accompagnement des exclusions. Ce projet n’est pas encore en place et j’espère qu’il verra bientôt le jour.

La mise en place de la maison de la réussite éducative intéresse particulièrement l’équipe de gauche. Ce projet touche à la prévention, prend en compte le mal de vivre et donne une vision positive des individus. Accorder de l'importance à la prévention et à l'éducation est un discours tout à fait nouveau à Deuil La Barre. Sans doute nos idées de gauche y sont elles pour quelque chose…

Les locaux de la maison de la réussite éducative et ses projets sont largement subventionnés par l'Etat et le Conseil général. Tant mieux pour les finances de la commune. Mais c’est à double tranchant, car les subventions, en particulier celles venant de l’Etat, sont à tout moment susceptibles d’être interrompues. Risquant ainsi de bloquer les projets en cours, voir les emplois.

En tant que conseillère municipale, j’ai plusieurs vœux à formuler pour cette structure :

  • Que la coopération entre les institutions soit réellement mise en place,
  • Que les projets s’orientent résolument vers la prévention et aillent au devant des réels besoins,
  • Que les outils culturels utilisés mènent à une culture de qualité,
  • Que la structure et ses financements soient pérennes.
L’opposition sera vigilante sur la qualité des réalisations et sur la pérennité des financements.

Marie Pénicaud
Conseillère municipale

jeudi 20 novembre 2008

Jusqu'à 70 ans, pour une petite retraite sans dimanche !

La majorité de l'Assemblée nationale a voté le report à 70 ans de la retraite pour les salariés du privé. Cette mesure permettra de " cacher " la baisse du pouvoir d'achat des retraités qui pourront ainsi cumuler plus facilement retraite et emploi. Cette décision va encore plus loin que la réforme des pensions du privé de 1995 et des fonctionnaires de 2003 qui permet à de travailler jusqu'à 67,5 ans tant qu'il n'atteint pas une pension au taux de 75 %, là aussi pour dissimuler la baisse des pensions. Officialiser la prolongation de la durée d'activité dans le privé, alors que le chômage s'accroît pour les plus jeunes et que les plus âgés sont mis dehors bien avant 60 ans relève de la provocation.
C'est le retour des conditions de vie du 19ème siècle ou celles des Etats-Unis (voir photo en haut) que veut nous imposer ce gouvernement. D'ailleurs la majorité des salariés est contre cette mesure qui a été prise sans aucune concertation sociale. Il ne faut pas se leurrer, même si ces mesures ne changent rien aux conditions actuelles de départ à la retraite entre 65 et 70 ans, le soupçon est bien de vouloir faire travailler tout le monde jusqu'à 70 ans. Les contacts nombreux pendant cette campagne des prud'hommes démontrent que " le volontariat " comme on le laisse entendre, n'est qu'une façade de démocratie interne dans les entreprises. Celles et ceux qui n'ont pas le nombre de trimestres suffisants seront obligés de partir après 65 ans pour compenser la faiblesse de leur pension. Comme par hasard, ce sont les femmes qui se trouvent le plus souvent dans cette situation. Cette mesure antisociale s'ajoute à une liste déjà trop longue. Alors que l'on pouvait croire que le départ des " papy-mamy boomer " libéreraient des emplois pour les jeunes, on constate que les salariés seront de plus en plus précarisés et que les retraités seront obligés de cumuler petite pension et emploi au rabais. C'est une fragilisation un peu plus grande du marché de l'emploi qui s'annonce. Il faut réorganiser le système des retraites par solidarité, par répartition et non par capitalisation comme le propose Nicolas Sarkozy. C'est ce qui ruine les retraités américains actuellement. La cerise sur le gâteau est évidemment l'ouverture sans encadrement des magasins le dimanche, alors que le pouvoir d'achat baisse. Le constat s'impose, car la dégradation du rapport des salariés au travail est telle, qu'elle est à l'origine d'une réelle souffrance de ceux qui ont du travail et de ceux qui en manquent.
Il est tant d'imposer à ce Gouvernement d'avoir le courage de poser le vrai problème des retraites : la pénibilité, l'espérance de vie. Participons tous, sous quelques formes que ce soit, pour lutter contre ces mesures antisociales !

Patrick Gill
Conseiller municipal

mercredi 12 novembre 2008

11 novembre 2008

Une petite éclaircie dans une semaine pluvieuse pour commémorer l'Armistice du 11 novembre et de nous recueillir pour les femmes et les hommes morts pour la France. Les élus de l'opposition - Daniel Boulain, Marie Pénicaud, Philippe-Henri Dutheil, Patrick Gill, Bernard Roze, Eric Peschot - s'étaient réunis devant la mairie avant de prendre part au cortège jusqu'au cimetière. Des membres de la liste l'Avenir au cœur, Jean-Paul Connan, Tristan Arguillére et Romain Jolivot, étaient également présents.

« Étirez-vous le plus possible sur la chaussée »

C'était le mot d'ordre ; des arrêts tous les 20 mètres pour reformer le cortège. Il fallait montrer aux Deuillois qu'il y avait du monde à cette commémoration. Jusqu'aux enfants qui, après avoir repris bien en cœur la Marseillaise, ont dû venir devant pour « se montrer ». Est-ce la bonne manière d’intéresser nos enfants à l'histoire du pays et de rendre hommage à celles et ceux qui ont donné leur vie pour la patrie ?

Romain Jolivot
Militant socialiste

lundi 10 novembre 2008

Un nouveau conseiller municipal d'opposition

Mesdames et Messieurs,

En remplacement de Mme Laurence Bottier-Heiderscheid, démissionnaire, je suis appelé à prendre le mandat de conseiller municipal au sein de la liste d'opposition l'Avenir au Coeur.

Agé de 53 ans, heureux jeune marié, je suis père de deux enfants et de quatre merveilleux petits enfants. Après avoir exercé une longue carrière au sein du ministère de la défense, je travaille désormais au ministère de l'économie de l'emploi et des finances publiques.

J'exerce entre autres des fonctions syndicales au sein de mon ministère, mais c'est depuis quelques années seulement que je me suis engagé en politique, plus précisément en adhérant au parti socialiste.

Socialiste, est ma conviction d'être. J'entends bien faire prévaloir l'intérêt, le bien général sur les intérêts particuliers.

Je partage la vie des Deuillois depuis désormais 10 ans. Pour moi la proximité n’est pas un vain mot mais une véritable ligne de conduite. Fort de mes engagements syndicaux, associatifs et politiques, je veux apporter mon expérience et m’impliquer dans le devenir de Deuil-la-Barre. Je ne suis pas de ceux qui disent que tout est mauvais quand cela vient du camp d’en face.

En accord total avec les élus de ma liste déjà installée, j’entends défendre tous les deuillois et pas seulement les 36% ayant voté pour notre liste. Déjà à l’écoute de mes concitoyens, je veillerai à ce que les choix communaux le soient désormais en plein accord avec l’ensemble de la population et que l’écoute et la concertation deviennent une règle. Le respect des concitoyens, c’est aussi de s’engager à rendre des comptes régulièrement. C’est ce que je m’engage à faire aujourd’hui.

C’est ainsi, qu’au sein d’une équipe soudée, ma liste l’Avenir au Cœur, avec à sa tête Daniel Boulain, j’entends préparer le présent mais aussi le futur et ce, avec votre soutien.

Patrick Gill
Conseiller municipal

mardi 21 octobre 2008

Non aux expulsions! Oui à la concertation!

C’est au cours de cette matinée fraîche mais ensoleillée, et au rythme de ces slogans qu’une centaine de personnes, habitants des Trois Communnes Galathée ont manifesté leur mécontentement contre le projet de rénovation urbaine (ORU). Vous pouvez retrouver l'article du Val d'Oise news en cliquant ici.
On y a vu s’exprimer non seulement des propriétaires faisant l’objet d’expulsion, mais également des habitants, simples locataires, demandant qu’une vraie concertation soit organisée et non un monologue comme il s’agit actuellement. Il faut rappeler qu’à l’origine, ce projet annonçait un habitat moins dense et destiné à favoriser la restructuration des patrimoines de la ville (les deux tours sont l’œuvre du célèbre architecte R. Camelot). Mais en fait, la municipalité profite de ce projet de dé-densification pour démolir également des pavillons de particuliers. Mais qu’en sera-t-il de ce projet avec la remise en cause par l’Etat de toutes les aides ? Nous allons subir une diminution drastique des crédits disponibles pour les collectivités faisant suite aux choix inappropriés du gouvernement (que cette majorité municipale soutient) conduisant d’ores et déjà à un recul régulier des dotations de fonctionnement. La municipalité, qui, semble-t-il, a un mal fou pour boucler son budget, reste silencieuse sur le sujet. A l’arrivée de la manifestation à l’hôtel de ville, le Maire, qui se dit à l’écoute de ses administrés, a brillé, mais seulement par son absence. Cet édile avait délégué ses pouvoirs à deux de ses adjoints (M. JOUBERT et Mme SCOLAN). Après le refus de ces derniers d’un échange sur place et devant tous, une délégation de 4 personnes de l’APECD (Association……..) a été reçue. Résultats de cette entrevue ? Des propos tels que : « c’est faux, vous calomniez, ce n’est pas vrai nous communiquons » etc.. tout en y mêlant une méthode perfide : celle de diviser pour mieux régner, traiter au cas par cas. Voilà la réponse apportée aux justes inquiétudes des habitants concernés. Prétendre à une concertation n’est pas multiplier les réunions de travail entre initiés, mais informer réellement et prendre en compte les aspirations des habitants. J’ai vu, j’ai entendu ces gens expliquer leur détresse. Certainement qu’il y a pire situation dans ce monde actuel en folie. Mais ce sont nos concitoyens, des Deuillois. Nous sommes donc TOUS concernés. Appelons à plus de concertation. Continuons le combat car il est juste. La majorité municipale ne semble pas avoir évalué l’impact de cette densification de la population et les équipements nécessaires non seulement dans ce quartier, mais également sur l’ensemble de la commune. Nous demandons de la clarté dans tout ce dossier. Est-ce trop demandé ? Il semble que oui ! C’est l’intérêt de la commune, c’est l’intérêt des Deuillois, c’est l’intérêt général qui doit primer et non la spéculation immobilière.

Patrick Gill
Conseiller municipal

vendredi 10 octobre 2008

Comuniqué de presse

Nous, élus de l’opposition au Conseil Municipal de Deuil-la-Barre, souhaitons, à l’occasion de la venue dans notre commune du secrétaire d'Etat, M. Karoutchi, ce vendredi 10 octobre 2008, faire la mise au point suivante :

Nous tenons en premier lieu à manifester notre soutien à toutes les familles qui, du fait de l’opération de rénovation urbaine actuellement en cours dans notre ville, vont devoir quitter leur logement vers une destination, pour beaucoup, encore inconnue.

Nous souhaitons réitérer nos critiques quant à la conduite de ce projet qui ne laisse aucune place à une véritable concertation avec les habitants et leurs associations.

Nous voulons être véritablement associés aux dossiers pour garantir la pluralité des points de vue et nous réclamons que soient étudiées les conséquences du doublement, actuellement prévu, de la population du quartier « Galathée – Trois Communes » sur la vie quotidienne de ses habitants (stationnement, accès aux services publics...)

Nous demandons enfin qu’une « pause » soit effectuée afin que les demandes dont l'opposition s'est faite l'écho obtiennent des réponses et que soient mesurés les impacts de la crise financière et immobilière sur les prévisions, sans doute trop optimistes de ce projet.

Pour Bouge la Ville Pour l’Avenir au Coeur

Eric Peschot, Daniel Boulain

Contact Presse :

M. Boulain Téléphone : 06.81.62.23.80

e-mail : daniel.boulain@wanadoo.fr

M. Peschot Téléphone : 06.88.30.91.54

mercredi 8 octobre 2008

Forum citoyen à Gonesse : mafia et polititique néolibérale




Le 7 octobre 2008, en tant qu’expert des phénomènes mafieux (cf. mafias. fr), j’étais invité par le maire de Gonesse Jean PIerre Blazy à une projection débat. Après le film devenu culte GOMORRA, nous avons débattu. Quel rapport y a t--il avec une activité politique à léchelle communale?

En générale, les politiques néolibérales, sans règle, sans transparence (la loi du plus fort) sont les mêmes conceptions du monde que celle des mafieux…

Même en tant qu’expert il faut choisir son camp…

Fabrice Rizzoli

mardi 30 septembre 2008

Les élus de « l’Avenir au cœur » répondent présents contre les nuisances aériennes

Le 20 septembre à 10 heures au Trocadéro s’est tenue, à l'initiative de l'Advocnar, une réunion géante des conseils municipaux des 250 communes concernées par les nuisances aériennes de l'aéroport de Roissy.
Le but de cette manifestation était d'adopter une délibération extraordinaire contre les vols de nuit devant les medias afin de lui donner un écho important.
Nous avons cherché les membres du Conseil Municipal de Deuil-la-Barre et notamment l’adjoint à l’environnement et au développement durable : peine perdue… nous avons eu la désagréable surprise de ne trouver qu’un seul adjoint venu représenter le Maire. Il devait se sentir bien seul.
Nous considérons que ce type de manifestation est susceptible de faire progresser la prise de conscience du gouvernement quant aux nuisances subies par la population. Seule une vraie mobilisation pourra faire infléchir le nombre de vols entre 22 h et 6 h du matin.
Ce combat pour la santé des habitants des communes exposées n’est ni de droite ni de gauche : pourtant, ce jour-là, le décompte des élus deuillois nous laissait penser le contraire !

Daniel Boulain
Président du Groupe « Deuil-la-Barre, L’avenir au cœur »

lundi 29 septembre 2008

7ème Ronde à vélo

Trois conseillers municipaux de l'Avenir au Cœur, Mireille Le Mero (représentante de la société civile et associative), Bernard Roze (les Verts) et Marie Pénicaud (Parti Socialiste), en photo ci-contre, ont participé à la 7ème Ronde à Vélo le 21 septembre 2008. La balade festive a traversé Montmorency, Montmagny, Deuil la Barre, Enghien les Bains et Soisy sous Montmorency pour se terminer à Eaubonne où les cyclistes ont déjeuné sous le soleil. Les participants ont emprunté les quelques pistes cyclables de nos communes. En particulier, ils ont testé la toute récente et première piste cyclable de Deuil la Barre, sur l'auto-pont. A quand les suivantes ?L'objectif de cette balade est de montrer que la pratique du vélo dans nos villes est réaliste et agréable (surtout quand il fait beau), et par la présence en nombre de cyclistes de faire avancer les moyens qui permettront sa généralisation : les pistes cyclables, les parkings à vélo et le respect mutuel entre automobilistes, piétons et vélo.Le soleil était au rendez vous comme vous pouvez le voir sur les photos.
A l'année prochaine !

Marie Pénicaud
Conseillère municipale

mardi 9 septembre 2008

Rentrée scolaire de droite

Monsieur Darcos, assumez vos choix éducatifs!

Par Stéfan Gouzouguec | Professeur à Aubervilliers | 14/04/2008, publié sur le journal en ligne Rue 89


J’étais loin de m’imaginer jusqu’à quel point le président de la République souhaitait resserrer le gouvernement qu’allait lui proposer son Premier ministre. En effet, il apparaît clairement que c’est avec vous, monsieur le ministre du Budget qu’il faut parler d’éducation. Puisqu’il en est ainsi et pour répondre à la campagne de communication (ou de désinformation, comme vous voudrez) que mène le ministre de l’Education nationale, mettons-nous le nez dans le terrain et parlons chiffres. Le collège Rosa-Luxemburg à Aubervilliers, dans lequel j’enseigne, perdra deux classes l’an prochain, une troisième et une cinquième, et sept postes d’enseignants (sur 40). Cette année, les élèves de troisième étaient vingt par classe, ce qui n’est pas un luxe dans un établissement "ambition réussite" EP1. L’an prochain, vous pouvez être budgétairement rassuré, ce ne sera plus le cas. Une baisse démographique qui a bon dos Par contre, sur les 116 élèves en sixième cette année, l’inspection académique en prévoit 96 en cinquième l’an prochain. Il ne s’agit pas d’une baisse démographique, puisque l’inspecteur d’académie nous a répondu que la cinquième qui est supprimée serait "avec une quasi certitude" rétablie après les conseils de classe de troisième trimestre. Parfait, mais d’ici là, les heures ne sont pas comptées et les postes fermés. Ne parlez donc pas de baisse démographique, mais assumez vos choix éducatifs. Dans un établissement difficile comme le nôtre, vous estimez plus efficace, plus performant d’affaiblir l’encadrement des élèves en obligeant des professeurs à enseigner sur plusieurs établissements, en faisant appel à des vacataires présents quelques heures dans le collège et en distribuant des heures supplémentaires à des professeurs qui ne comptent pas leur temps. Au mois de juin, donc, la cinquième sera recréée, mais avec des heures supplémentaires ! Pour vous M. le Ministre, une heure supplémentaire ou une heure de vacataire revient moins cher qu’une heure faite par un enseignant en poste fixe à plein temps. Mais, pour les élèves, c’est l’inverse ! Beaucoup de collègues ne veulent pas travailler plus, mais mieux !

Pour une poignée d’élèves de ZEP à Sciences Po



Depuis quelques semaines, un certain nombre de collègues vous alertent en faisant grève ou en manifestant dans la rue. Qu’a-t-on observé depuis dans notre collège ? Des élèves démotivés, l’explosion d’une bouteille devant une classe, un règlement de compte à coup de hachoir de boucher, alors qu’aucun incident grave ne s’était produit jusqu’ici ! Nos élèves sont plus fragiles, ils ont besoin d’être davantage rassurés (par des adultes qu’ils connaissent, par des perspectives d’avenir ouvertes…), de plus de temps pour étudier. La majorité d’entre eux s’orientent vers un lycée professionnel après la troisième. En leur proposant un baccalauréat professionnel en trois ans au lieu de quatre, vous leur supprimez la possibilité de quitter le lycée au bout de deux ans avec un diplôme (le BEP) s’ils n’arrivent pas jusqu’au baccalauréat et vous découragerez ceux qui auraient besoin de plus de temps. Ce n’est pas en amenant une poignée d’élèves de ZEP à Sciences Po que vous allez offrir un avenir professionnel à tous, monsieur le ministre ! Voilà ce qui se cache derrière les chiffres, monsieur le ministre, une réalité humaine qui ne rentre pas dans votre calculatrice !