La Rizzomobile

Un local de campagne mobile pour etre au plus prés des citoyens.

jeudi 20 novembre 2008

Jusqu'à 70 ans, pour une petite retraite sans dimanche !

La majorité de l'Assemblée nationale a voté le report à 70 ans de la retraite pour les salariés du privé. Cette mesure permettra de " cacher " la baisse du pouvoir d'achat des retraités qui pourront ainsi cumuler plus facilement retraite et emploi. Cette décision va encore plus loin que la réforme des pensions du privé de 1995 et des fonctionnaires de 2003 qui permet à de travailler jusqu'à 67,5 ans tant qu'il n'atteint pas une pension au taux de 75 %, là aussi pour dissimuler la baisse des pensions. Officialiser la prolongation de la durée d'activité dans le privé, alors que le chômage s'accroît pour les plus jeunes et que les plus âgés sont mis dehors bien avant 60 ans relève de la provocation.
C'est le retour des conditions de vie du 19ème siècle ou celles des Etats-Unis (voir photo en haut) que veut nous imposer ce gouvernement. D'ailleurs la majorité des salariés est contre cette mesure qui a été prise sans aucune concertation sociale. Il ne faut pas se leurrer, même si ces mesures ne changent rien aux conditions actuelles de départ à la retraite entre 65 et 70 ans, le soupçon est bien de vouloir faire travailler tout le monde jusqu'à 70 ans. Les contacts nombreux pendant cette campagne des prud'hommes démontrent que " le volontariat " comme on le laisse entendre, n'est qu'une façade de démocratie interne dans les entreprises. Celles et ceux qui n'ont pas le nombre de trimestres suffisants seront obligés de partir après 65 ans pour compenser la faiblesse de leur pension. Comme par hasard, ce sont les femmes qui se trouvent le plus souvent dans cette situation. Cette mesure antisociale s'ajoute à une liste déjà trop longue. Alors que l'on pouvait croire que le départ des " papy-mamy boomer " libéreraient des emplois pour les jeunes, on constate que les salariés seront de plus en plus précarisés et que les retraités seront obligés de cumuler petite pension et emploi au rabais. C'est une fragilisation un peu plus grande du marché de l'emploi qui s'annonce. Il faut réorganiser le système des retraites par solidarité, par répartition et non par capitalisation comme le propose Nicolas Sarkozy. C'est ce qui ruine les retraités américains actuellement. La cerise sur le gâteau est évidemment l'ouverture sans encadrement des magasins le dimanche, alors que le pouvoir d'achat baisse. Le constat s'impose, car la dégradation du rapport des salariés au travail est telle, qu'elle est à l'origine d'une réelle souffrance de ceux qui ont du travail et de ceux qui en manquent.
Il est tant d'imposer à ce Gouvernement d'avoir le courage de poser le vrai problème des retraites : la pénibilité, l'espérance de vie. Participons tous, sous quelques formes que ce soit, pour lutter contre ces mesures antisociales !

Patrick Gill
Conseiller municipal

mercredi 12 novembre 2008

11 novembre 2008

Une petite éclaircie dans une semaine pluvieuse pour commémorer l'Armistice du 11 novembre et de nous recueillir pour les femmes et les hommes morts pour la France. Les élus de l'opposition - Daniel Boulain, Marie Pénicaud, Philippe-Henri Dutheil, Patrick Gill, Bernard Roze, Eric Peschot - s'étaient réunis devant la mairie avant de prendre part au cortège jusqu'au cimetière. Des membres de la liste l'Avenir au cœur, Jean-Paul Connan, Tristan Arguillére et Romain Jolivot, étaient également présents.

« Étirez-vous le plus possible sur la chaussée »

C'était le mot d'ordre ; des arrêts tous les 20 mètres pour reformer le cortège. Il fallait montrer aux Deuillois qu'il y avait du monde à cette commémoration. Jusqu'aux enfants qui, après avoir repris bien en cœur la Marseillaise, ont dû venir devant pour « se montrer ». Est-ce la bonne manière d’intéresser nos enfants à l'histoire du pays et de rendre hommage à celles et ceux qui ont donné leur vie pour la patrie ?

Romain Jolivot
Militant socialiste

lundi 10 novembre 2008

Un nouveau conseiller municipal d'opposition

Mesdames et Messieurs,

En remplacement de Mme Laurence Bottier-Heiderscheid, démissionnaire, je suis appelé à prendre le mandat de conseiller municipal au sein de la liste d'opposition l'Avenir au Coeur.

Agé de 53 ans, heureux jeune marié, je suis père de deux enfants et de quatre merveilleux petits enfants. Après avoir exercé une longue carrière au sein du ministère de la défense, je travaille désormais au ministère de l'économie de l'emploi et des finances publiques.

J'exerce entre autres des fonctions syndicales au sein de mon ministère, mais c'est depuis quelques années seulement que je me suis engagé en politique, plus précisément en adhérant au parti socialiste.

Socialiste, est ma conviction d'être. J'entends bien faire prévaloir l'intérêt, le bien général sur les intérêts particuliers.

Je partage la vie des Deuillois depuis désormais 10 ans. Pour moi la proximité n’est pas un vain mot mais une véritable ligne de conduite. Fort de mes engagements syndicaux, associatifs et politiques, je veux apporter mon expérience et m’impliquer dans le devenir de Deuil-la-Barre. Je ne suis pas de ceux qui disent que tout est mauvais quand cela vient du camp d’en face.

En accord total avec les élus de ma liste déjà installée, j’entends défendre tous les deuillois et pas seulement les 36% ayant voté pour notre liste. Déjà à l’écoute de mes concitoyens, je veillerai à ce que les choix communaux le soient désormais en plein accord avec l’ensemble de la population et que l’écoute et la concertation deviennent une règle. Le respect des concitoyens, c’est aussi de s’engager à rendre des comptes régulièrement. C’est ce que je m’engage à faire aujourd’hui.

C’est ainsi, qu’au sein d’une équipe soudée, ma liste l’Avenir au Cœur, avec à sa tête Daniel Boulain, j’entends préparer le présent mais aussi le futur et ce, avec votre soutien.

Patrick Gill
Conseiller municipal