La Rizzomobile

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mercredi 28 décembre 2011

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mardi 13 décembre 2011

La ville de Deuil-La Barre vit-elle au dessus de ses moyens ?

Les travaux engagés en 2011 et qui vont se poursuivre jusqu’en 2013, sur le groupe scolaire Pasteur correspondent à des travaux très lourds… devenus incontournables pour le bien-être des jeunes deuillois et de l’équipe enseignante qui le fréquentent. Pourtant, la période a-t-elle été bien choisie ? Ou s’est-elle simplement imposée par une absence de prévision ?
Car, maintenant, notre ville se trouve « au pied du mur » et ce n’est sans doute pas la situation la plus confortable, tant la municipalité actuelle peine à gérer librement les aléas inévitables dans un projet de cet ordre.
Déjà l’ampleur des montants investis par notre commune dans cette opération aurait dû éveiller un réflexe de simple prudence « comptable ».
En effet, connaissant le contexte de crise économique de notre pays, et donc de recettes budgétaires (subventions notamment) en possible diminution, comment ne pas entrevoir que cet investissement aurait des décisions lourdes de conséquences pour les deuillois ?
Selon la note de synthèse fournie au dernier Conseil Municipal, l’investissement sur Pasteur emporterait la quasi-totalité des dépenses d’investissements (hors opération de Rénovation Urbaine à la Galathée), il en résulterait une absence de marge de manœuvre sur les autres travaux de la ville.
Cela signifie qu’il n’y aura pas de travaux significatifs dans les autres écoles de la commune ou dans certains bâtiments publics, la voirie… pendant les 2 prochaines années alors que les besoins sont réels. Est-ce cela qu’attend la majorité des deuillois ?
De plus, en complément d’un endettement que nous considérons comme un handicap pour les prochaines années, la commune devra sans doute s’astreindre à réduire les moyens de fonctionnement pour faire face aux besoins d’investissement. Cela nous parait venir à contretemps.

Vous le constatez : notre ville est dans une situation difficilement acceptable de gestion sous contrainte. Or, il est presque certain qu’en 2012, une demande plus importante de solidarité se fera jour auprès des services sociaux. Compte tenu de la situation actuelle des finances locales, il n’est pas sûr que notre ville puisse y répondre convenablement.

Daniel Boulain

(article paru dans le magazine municipal de décembre 2011)

Vidéo protection : miroir aux alouettes ou bonne réponse ?

Le besoin de sécurité, légitime demande de tous les citoyens, se voit décliner en réponses plus ou moins adaptées. La vidéo protection en fait partie, moyen assurant selon ses défenseurs, la lutte contre les délits et crimes et plus globalement contre l’incivilité.

Or, le bilan n’est pas aussi positif que les pouvoirs publics veulent le laisser entendre.
Ainsi, 103 caméras ont été installées sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM) pour un coût important. Tout récemment, l’installation de deux caméras, rue Gallieni et au carrefour des trois communes s’est tout de même élevée à 155.000 €, montant auquel il faut ajouter les coûts de fonctionnement.

Est-ce que pour autant les chiffres de la délinquance sur notre commune auraient significativement baissé ? Et bien, tel n’est pas le cas. Une illustration pour Deuil La Barre : 559 faits constatés en 2009 et 557 faits en 2010 ! Compte tenu de l’ampleur du déploiement du dispositif, nous nous serions attendus assez logiquement à noter une baisse significative. Or, nous savons que si la vidéo protection permet la disparition des faits de délinquance à proximité de l’installation des caméras, elle éloigne cette délinquance vers des zones non couvertes. Alors, que devient l’objectif annoncé ?

Enfin, comment ne pas évoquer le problème majeur du respect des libertés individuelles que pose ce dispositif. Deux exemples illustrent la légitimité de nos craintes : tout d’abord, nous considérons qu’au vu de l’enjeu, une formation homogène, voire l’instauration d’un diplôme spécifique, serait à tout le moins un minimum pour les opérateurs qui se trouvent derrière les caméras, du fait de la nature même du contrôle qu’ils exercent.
Enfin réunir le comité d’éthique, créé pour s’assurer du respect de l’utilisation du dispositif, s’avère fondamental. Or ce comité n’a été réuni, sur l’initiative de son Président… que 2 fois seulement en plus de 3 ans, sachant que cette 2ème réunion n’aura lieu que fin novembre...On appréciera !!

Daniel Boulain

(article paru dans le magazine municipal de novembre 2011)

Premiers travaux de l’ORU : « Clap de fin » pour les tours…

Fallait-il orchestrer le début du grignotage de la tour 2 du quartier de la Galathée à l’image d’une inauguration avec discours (inaudibles) et cocktail (au C2i) ? Pour les habitants de ce quartier ayant un fort attachement à leur lieu de vie, comment ne pas vivre cette démolition comme une violence symbolique supplémentaire à leur égard ? Par solidarité, les élus de « l'avenir au Coeur » étaient présents ce samedi 28 mai, pour assister à ce premier vrai chantier au coeur du quartier, promis à la rénovation depuis 2007, date de signature de la convention ORU. Évidemment, il ne s’agissait pas d’apporter un soutien inconditionnel à une rénovation du quartier, dont on ne sait pas bien ni quand ni comment elle se terminera.
Mais, après la disparition des tours, qu’on ait attendu ce moment ou qu’on l’ait redouté, la Galathée ne sera plus comme avant.
C’est pour cela que nous avons ressenti un vrai moment d'émotion pour le quartier, notre pensée allant vers ceux qui avaient vécu dans ces tours, connu l’inquiétude d’un relogement parfois assorti de négociations douloureuses pour, en définitive, vivre un peu plus à l'écart. Chacun s’y était résigné depuis longtemps.
Puis l’émotion s’est changée en malaise aux premiers coups de pelle, un choc que n’auraient vraisemblablement pas supporté les habitants qui, en nombre, avaient fait le choix de ne pas venir.
Nous voilà donc au début d’un chantier qui ouvre également une période de désorganisation au niveau de la circulation des véhicules, des habitudes de vie quotidienne, de lieux d’exercice d’associations locales, etc. Espérons que la fermeture de la rue de la Galathée ne préfigure pas une situation à laquelle sera confronté le quartier dans le futur.
Encore faudrait-il en connaître la configuration rendue illisible, si l’on se réfère aux nombreuses modifications apportées au fil des années et des moyens qui ne sont pas au rendez-vous. L’ORU de la Galathée se résumera t-il à apporter une solution à l’environnement qualifié de « lourd » pour reprendre certains propos du bailleur social ? Une chose est certaine, un quartier ne se refait pas à coups de pelle mais bien en concertation avec les hommes et les femmes qui y vivent.

Daniel Boulain

(article paru dans le magazine municipal de juillet 2011)

Stationnement difficile dans notre ville

Avec la rentrée, les difficultés de stationnement à Deuil-la Barre vont reprendre: trouver une place pour déposer les enfants à l’école ou pour se rendre chez un commerçant va vite redevenir le quotidien. Or comme cela est souvent impossible, il s’ensuit un stationnement anarchique qui énerve automobilistes et riverains.

Construire de nouveaux parkings?
La décision de créer des nouveaux parkings (au marché par exemple) conditionne la ville de demain,c’est donner un signal fort à la population qui peut renforcer les comportements liés à l’usage de la voiture en centre-ville : on le voit bien, malgré les places supplémentaires, la situation n’a pas changé.
Le problème est même amplifié par les véhicules des riverains : aujourd’hui, les promoteurs construisent trop peu de places qui ne trouvent pas d’acheteurs ou de locataires. Des solutions existent certainement pour réduire le nombre de places vides et l’encombrement dans les rues. Or, cette réflexion a manqué dans la plupart des immeubles construits dernièrement.

Limiter le stationnement participe au développement de solutions durables
Quelles sont les propositions de la municipalité actuelle ? Rien. On feint d’oublier le problème ou de le minimiser. Car, il ne suffit pas de proposer de faciliter le vélo pour de longues promenades dominicales Nord/Sud pour résoudre le problème du stationnement. Pourtant des groupes de travail se sont réunis dans le cadre de la constitution d’un agenda 21 local, où l’ensemble des partenaires bailleurs, RATP, SNCF, associations, police nationale, municipale… auraient pu travailler ensemble pour étudier l’aménagement de l’existant (en améliorant l’accessibilité des lieux publics, en sécurisant et accentuant les contraintes aux abords des zones sensibles : lieux scolaires, lieux publiques, zones résidentielles, …) ou encore la mise en oeuvre des espaces pour les modes doux (piétons, vélos, …) et la recherche de la meilleure cohabitation entre les différents usagers de l'espace public.

Il faudrait une municipalité active dans ce domaine. C’est à cette condition que Deuil-la Barre sera vraiment une ville agréable à vivre.

Daniel Boulain

(article paru dans le magazine municipal de septembre 2011)